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Les espèces protégées (plan d'exposé)
De nombreuses espèces d'animaux ou de plantes sont aujourd'hui protégées. Pourquoi l'a-t-on décidé ? En quoi cette protection consiste-t-elle ?

1. Sauvegarder la biodiversité 

Des milliers d'espèces, sur l'ensemble de la planète, ont déjà disparu, et des milliers d'autres sont menacées d'extinction en raison de nuisances causées par l'homme : destruction du milieu naturel dans lequel elles vivent ; surexploitation c'est-à-dire chasse, cueillette, capture ou pêche trop importante pour que l'espèce arrive à se reproduire et à maintenir sa population.

L'histoire de la Terre montre qu'avant l'apparition de l'homme, de nombreuses espèces se sont déjà éteintes. Mais les extinctions causées par l'homme ne sont pas comparables à ces extinctions « naturelles » : elles se produisent à un rythme beaucoup plus rapide (quelques dizaines d'années contre plusieurs centaines), et l'on craint qu'elles ne détruisent irrémédiablement les équilibres écologiques.

La diversité des êtres vivants, ou biodiversité, est considérée aujourd'hui par la plupart des pays du monde comme un patrimoine.

2. La gestion des espèces sauvages en France

Les espèces sauvages (non domestiquées par l'homme) sont une ressource naturelle. Dès le xixe siècle, le Code rural français a mis en place des règles de gestion pour la ressource animale. Ces règles n'ont d'abord concerné que le gibier, pour éviter que la chasse ne l'empêche de se reproduire (dates d'ouverture).

Quand certaines espèces ont été menacées d'extinction, elles ont été protégées par l'interdiction de les chasser à toute période de l'année, de vendre le produit de leur chasse, de retirer les animaux de leur milieu naturel (par exemple, de les capturer pour en faire des animaux de compagnie).

Mais il était parfois trop tard (le phoque moine de la Méditerranée, par exemple, a bénéficié d’une protection totale alors qu’il avait déjà disparu).

La liste des espèces animales protégées en France est longue. On y trouve tous les rapaces, le loup, le lynx, l'ours, etc.

Cette réglementation qui vaut pour la faune a été depuis reprise pour la flore.

Il est interdit de cueillir, même pour les transplanter, les espèces végétales rares de certaines régions, en particulier les régions de montagne (edelweiss, orchidées, etc.).

3. Des mesures nouvelles

3.1. Une politique internationale

La chasse ou la cueillette ne sont souvent que des facteurs aggravants : la cause principale d'extinction des espèces est la destruction du milieu où elles vivent, et les destructions les plus massives se produisent actuellement hors d'Europe (forêt amazonienne, par exemple).

La plupart des textes qui protègent les espèces aujourd'hui sont donc des conventions internationales.

La liste des espèces menacées, fixée par ces conventions, s'applique pour tous les États qui les ont signées.

Le trafic d'ivoire menace d'extinction les éléphants : la vente d'ivoire est maintenant interdite en Europe, ce qui rend le braconnage moins intéressant.

3.2. La protection des espaces naturels 

Les conventions internationales signées depuis 1970 ne se limitent plus à l'interdiction de chasser ou de vendre : elles insistent sur la conservation du biotope de l'espèce, du seul milieu naturel où elle peut vivre. Les espaces les plus fragiles et les plus riches en espèces doivent devenir des sanctuaires de la biodiversité, protégés de toute nuisance humaine.

La France crée des parcs naturels.

3.3. La réintroduction d'espèces

On met parfois une espèce, qui menace de disparaître complètement, à l'abri dans des zoos ou dans des réserves, où elle se reproduira : on tente ensuite de la réintroduire dans son milieu naturel. Mais cette opération reste très délicate.

La réintroduction peut aussi concerner une espèce qui a disparu dans une région du monde, mais pas dans d'autres. C'est ainsi que l'on a réintroduit, en France, des ours, des castors, des loups ou des vautours.
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